Du miel à LIRAC ?

dimanche 10 juin 2007.
 

Un essaim s’est développé dans le coffret E.D.F.
Après concertation avec la voisine dont le coffret est mitoyen, il faut appeler un apiculteur.
La semaine suivante l’apiculteur est venu, puis est reparti déçu de ne pouvoir avoir accès facilement à l’essaim.


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Essaim dans coffret EDF
L’essaim est inaccessible dans la parie basse du coffret.

L’essaim donne sur rue et pourrait être dangereux. Il faut prévenir la mairie. La mairie se décharge sur E.D.F ou les pompiers mais ne prend pas les devants. C’est à la voisine de les appeler. Le problème c’est de savoir que si E.D.F se déplacent ils les tuent systématiquement. Les pompiers font de même prétextant le devoir de protection des riverains.

Sur la photo, l’essaim est en bas et seule la partie haute du coffret peut s’ouvrir. L’essaim trop difficile d’accès condamne les abeilles...

E.D.F, les pompiers, les apiculteurs ne peuvent-ils pas en certaines occasions travailler de paire ? Pourquoi est-ce si difficile devant l’importance de sauver quelques unes de ces précieuses créatures ? Considérerait-on les abeilles comme de vulgaires usines à miel ?

Heureusement, d’autres, proches de la nature, nous sont venus en aide : Ce sont des ouvriers agricoles de Tavel, qui possèdent déjà trois ruches, qui ont extrait la reine en passant le bras depuis la partie haute du coffret. Sans leur intervention, les abeilles seraient mortes.


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Ruche posée près du coffet EDF
On voit ici que la reine est encore dans le coffret car les ouvrières s’y trouvent toujours amassées.

Une fois la reine dénichée et placée dans la ruche, les ouvrières en quelques minutes, massivement retrouvent celle-ci dans ce qu’il sera leur nouvelle demeure.


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Récupération d’essaim sauvage
Le sauveur d’abeille

Merci aux ouvriers sauveteurs de TAVEL !